Economie et industrie

 

Un pont urbain, généralement financé par les deniers publics, se justifie seulement en économie globale, en ce qu’il augmente la capacité des flux d’échanges, ce qui autorise à une productivité accrue à terme (moins de détours en km et en temps). Mais les investissements considérables des dernières années ne pourraient êtres poursuivis longtemps en période de crise sans dommage pour les contribuables. Aussi avons-nous imaginé un pont dont la fonction « transport » serait aux ¾ subventionnée par d’autres activités.

 

Notre business plan, a calculé séparément des pistes de revenus et sa conclusion, non contestée par les experts, est qu’en fourchette basse, le revenu annuel d’exploitation peut se situer aux environs de 7 Millions d’Euros annuels.

 

Pour un ouvrage dont le coût de réalisation est estimé entre 50 et 55 Millions d’Euros, qui peut durer plus de cent ans, la charge d’amortissement (sur une trentaine d’années) n’est pas de nature à effrayer un financier.

 

Dans nos calculs le tourisme français et étranger doit participer à hauteur de plus de 50% à cette manne.

 

Le flux de visiteurs n’ont cependant pas été surestimés ; ils ont été copiés sur les nombres actuellement constatés (hall des Machines, Éléphant etc… Et les hypothèses de restauration se fondent sur une ouverture quotidienne estivale (4mois) et en week-ends hors haute saison.

 

Dans ces conditions il n’est pas étonnant que des grands du BTP, les sociétés Eiffel et Freissinet, concepteurs du célèbre viaduc de Millau aient manifesté de l’intérêt auprès de la Société NPPi.

 

La forme de la société d’exploitation reste à définir entre les partenaires. Convention de délégation de service public, contrat de concession de service public sur une durée longue, ou société d’économie mixte, sont des options qui devront être examinées par les parties prenantes. Les transbordés, quant à eux, conscients que leur philosophie les mène au delà du seul pont Jules Verne, resteront, fidèles à leur esprit d’indépendance, dans leur rôle de facilitateurs, de relais de la société civile nantaise.